samedi 11 décembre 2021

L'archipel de Lérins, bientôt Patrimoine Mondial de l'UNESCO?

Le monastère cistercien, depuis la forteresse - Photo Javier Guijarro

L'île monastique de Saint-Honorat, propriété de la Congrégation des Cisterciens de l'Immaculée Conception, a été inscrite sur la liste indicative nationale des biens français dans le cadre de la candidature des îles de Lérins au patrimoine mondial de l'Unesco. 

Lire l'article sur le Site Officiel de la Ville de CannesÉTAPE CRUCIALE FRANCHIE POUR L’INSCRIPTION DE L’ARCHIPEL DE LÉRINS AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO

Cette bonne nouvelle permettra de mettre en avant les Îles de Lérins, de protéger l'environnement naturel des îles mais également de sauvegarder le patrimoine religieux. En effet, l'île de Saint-Honorat est le plus ancien foyer de la vie monastique insulaire de la chrétienté.

Entrée du monastère - Photo Javier Guijarro

Comme pour parcourir tout bon chemin, il faudra encore savoir être patient. S'il a fallu bien six ans pour que le Ministère de la Culture décide de franchir cette étape, il faudra encore patienter cinq ans de plus pour que l'inscription au Patrimoine Mondial soit faite.

Lire l'article sur Nice Matin: L'île Saint-Honorat se rapproche de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco 

Depuis l'Association des Amis des Chemins de Compostelle et Rome en PACA, nous vous souhaitons bonne chance à tous les cannois!

Si vous le souhaitez, vous pouvez soutenir cette candidature en suivant le lien ci-dessous.

Soutenez la candidature

1 commentaire:

  1. Unesco – Saint-Honorat et îles de Lérins,
    A plus long terme, la baie de Cannes, à l’autre bout de notre département, devra mobiliser notre attention et notre énergie, car nos chemins provençaux, notamment notre voie Aurelia, sont tout particulièrement concernés. Et dans ce cas, pas seulement les Alpes-Maritimes : le Var et les Bouches-du-Rhône (en copie) auront aussi, le moment venu, leur mot à dire dans le processus d’inscription du sanctuaire de Saint-Honorat à l’Unesco. Hormis Arles (ville inscrite à deux titres au Patrimoine mondial : « Arts romans et romains », et « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle »), aucun autre site n’est inscrit à l’Unesco en Paca ; Saint-Honorat sera le second.
    Première particularité : les îles de Lérins sont situées sur le territoire de Cannes mais le sanctuaire de Saint-Honorat est la propriété du diocèse de Fréjus-Toulon.
    Seconde particularité : Arles, départ « officiel » des chemins de Saint-Jacques provençaux, doit en partie son inscription à l’Unesco grâce à l’église Saint-Honorat (St Césaire) des Alyscamps, notamment en raison des reliques de saint Honorat, évêque d’Arles, qu’elle abritait. Or, ces reliques ne sont plus à Arles mais dans les Alpes-Maritimes ! Elles avaient été rapatriées à Lérins en 1392 (via Ganagobie) puis transférées à Grasse lors du transfert du diocèse d’Antibes à Grasse puis dispersées dans diverses paroisses des Alpes-Maritimes en 1788 : les bras à Mougins et au Cannet, un fémur à Lérins ; Grasse héritait de la tête, que nous avons tous vue à la cathédrale lors de notre AG à Grasse en 2020.

    Une autre bonne raison de nous intéresser à l’inscription de Saint-Honorat au Patrimoine mondial : le sanctuaire a toujours été, depuis sa fondation au 4e siècle, une destination importante de pèlerinage qui attirait des pèlerins de toute l’Europe, bien avant celui de Compostelle (9e siècle). Pépinière de saints, le sanctuaire a rayonné et fourni des évêques à toute l’Europe, mais je ne vais pas développer ici. C’est en tout cas l’un des arguments majeurs qui déterminera l’inscription définitive du site dans quelques années. En matière de pèlerinages médiévaux, nous aurons des choses à dire !
    Un boulevard nous sera offert si nous savons saisir l’opportunité : l’Unesco exigera (via l’ACIR sans doute, qui représente l’organisme en France) un « Plan de Gestion » comprenant diverses commissions (communication, promotion, tourisme, culture, etc.) dont les voix ne sont pas simplement consultatives mais décisionnelles auprès des municipalités, du département et de la région concernés. Notre association jacquaire devra impérativement y participer, voire même devenir « moteur » dans certaines de ces commissions. Des exemples existent dans d’autres régions. Notre participation active à ce Plan de gestion, constituera une sorte « d’assurance-vie » garantissant la pérennité de nos chemins. Nul doute que j’aurai l’occasion de vous en reparler…
    Ultreïa !
    Daniel

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