Nous fonctionnons désormais en mode autonome complet, mais dès hier matin il avait fallu prendre le pli en repérant où se cachaient les outils, approvisionnements, clés et autres objets nécessaires au bon fonctionnement du gîte. Le pli est pris désormais malgré la réticence de certains outils à répondre à notre sollicitation comme, par exemple, la machine à laver.
Nonobstant cet aspect, la "machine" Roussel " a tous les repères utiles et peut affronter les quinze jours à venir , en principe, avec sérénité.
Premiers pèlerins impeccables, gentils au point de vouloir faire la vaisselle: que nenni! Inversement ils sont chargés de faire leurs lits avec des draps propres du matin et à les redescendre à l'heure du petit déjeuner pour qu'ils soient, immédiatement remis à la machine pour être aussitôt après étendus.
Messe à 8h30 chez les Carmélites, puis les activités d'une matinée mêlant les nettoyages divers et la préparation de la cuisine du soir et la mise en place de la table du souper. Comme vous l'avez compris nous faisons tout, ce qui est possible car nous ne pouvons accueillir plus de six pèlerins. Cela rend aussi l'atmosphère plus conviviale dans la mesure où l'on mange avec eux et que l'on a, ainsi, l'occasion de bavarder de tout et de rien. Hier soir par exemple trois pèlerins venaient du nord, et de Belgique et se connaissaient de longue date; un couple de Versaillais, sept enfants, quinze petits enfants et une grande maison au cœur de Versailles pour les recevoir. Et une vieille ronchonne bisontine de 75 ans qui s'est fait remonter les bretelles à cause de son ton cassant par un des nordistes qu'elle exaspérait, manifestement. Mais cela n'a pas empêché que la conversation se prolonge au-delà du repas, longuement.
Les comptes doivent être faits tous les soirs: dépenses sous forme de tickets de caisse; dons, toujours sous forme de donativo que l'on ne peut que comptabiliser le lendemain matin après leur départ. Exemple de notre premier jour : 145€ de dons et 14€ de dépenses. Donc un solde très positif même si cela ne couvre qu'une partie des dépenses du gîte.
Le cadre est agréable, une cour intérieure où l'on entend le bruit d'une source qui vient chuter dans un bassin central; un petit jardin couvert de rosiers; des allées étroites où poussent de grosses fougères à l'ombre permanente de la canicule. Et au fond du passage entre les deux bâtiments principaux l'étendoir que le soleil inonde dès les premières heures de la matinée et tard le soir. Ce cadre serait idyllique si le gîte n'était bordé par une rue très passante et très circulée puisqu'elle sert, provisoirement de déviation du centre-ville.
ROUSSEL Henri et Jocelyne
Mais où donc se trouve ce gîte idylique. Tellement attirant qu'on le préfère sans doute caché..;
RépondreSupprimerBravo pour la verve d'Henri qui nous donne, chaque jour, l'envie de repartir. à bientôt, Daniel.
Figeac, Daniel, mais chut!!!!
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