mardi 10 octobre 2023

Marseille, ville jacquaire, terre de pèlerins


Outre sa dimension de « raccordement » à notre voie Aurelia (GR 653A), Marseille constituait jadis un chemin de pèlerinage essentiel pour les pèlerins (venus de toute l’Europe) qui s’embarquaient à Marseille pour se rendre en Espagne… à Rome et en Terre sainte. Brigitte de Suède, copatronne de l’Europe et des pèlerins, ainsi que plusieurs papes allant ou revenant d’Avignon sont passés par Marseille. Ces derniers viennent maintenant à Marseille par avion... mais c’est une autre histoire.

A l’époque médiévale, Marseille possédait (au moins) deux hôpitaux pour les pèlerins:

- l’un, le plus grand d’Europe, s’appelait « Hôpital Saint-Jacques de Galice » (ou des Galices) qui dominait le Vieux-Port (actuel Hôtel Continental 5*) 

- un second, de moindre importance au nom de « Saint-Jacques des Epées » situé rue Saint-Jacques avec une Confrérie au nom de « Luminaire de Monseigneur Saint-Jacques-des-épées » situés place Lorette dans le 2e arrt. Cet établissement prenait en charge les pèlerins arrivant à Marseille, aux temps des Croisades, accablés de fatigue et de misère afin de se requinquer puis de s’embarquer pour la Terre sainte… 


Il y avait aussi à Marseille plusieurs rue Saint-Jacques et/ou Saint-Jaume ainsi que des églises ou chapelles de ce nom. Il y avait aussi un collège Saint-Jaume fondé par Henry de Belsunce tenu par des Jésuites… etc.

Les pèlerins partant pour Compostelle se rassemblaient jadis à l’église des Accoules, lieu traditionnel des départs en pèlerinage, où se déroulait la cérémonie officielle de remise de bourdon et/ou de la sacoche. Deux bornes (avec coquilles) ont été installées à l’entrée de l’église en 2007 par l’asso marseillaise de Saint-Jacques.

Marseille : une « ville jacquaire », que nous ne pouvons pas écarter, ou gommer, de nos itinéraires !!!


Texte par Daniel S.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour le commentaire que vous voudrez bien laisser sur cet article!