Les pèlerins sont des lève-tôt en ces temps de canicule et, dès 6h le remue ménage à l'étage indiquait qu'ils allaient venir déjeuner ce qui n'a pas manqué puisque, quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient tous autour de la table, affamés comme s'ils n'avaient rien avalé de trois jours. Les sœurs font d'excellentes confitures dont elles nous approvisionnent, notamment une confiture de pastèque dont le sort a été réglé en quelques instants. A 7h la machine à laver était en route, à 8h le linge séchait déjà au soleil d'une journée qui s'annonce torride, à 9h le ménage fait. Il ne restait donc plus qu'à aller faire des courses au centre ville, le strict nécessaire pour le repas du soir.
L'accueil ne commence qu'à 15h30 mais l'activité principale échoit à Jocelyne car il faut anticiper le repas du soir : une entrée, un plat roboratif principal, fromage et dessert. Les sœurs nous donnent régulièrement des produits récupérés à la banque alimentaire, par exemple hier 90 œufs, des paquets de nouille à profusion, et le congélateur est rempli de divers viandes et autres saucisses qui n'attendent qu'à être cuites avec des lentilles.
Notre souci est bien entendu l'équilibre des comptes sachant que liberté est laissée aux pèlerins quant au montant de leur participation. Il y avait ce matin une pièce de deux euros et, heureusement des billets de vingt. On leur explique ce qu'est le minimum pour que les sœurs puissent équilibrer. Je fais donc journellement le bilan et vérifie le solde chaque jour puisque, en fin de séjour, nous remettrons l'enveloppe contenant le produit des passages de pèlerins aux sœurs.
Sinon nous avons pris le temps de découvrir la ville, à pied, en allant faire les courses. Une pure merveille dont je vous donne un cour aperçu au travers de quelques photos. Les rues étaient presque désertes permettant de voir, mieux encore, les bâtiments emblématiques : la période médiévale est prégnante, les belles arcades ogivales des commerces s'ouvrent sur la rue, accueillantes et tentantes.
La maison Champollion sur des fenêtres béantes laissent entrevoir les hiéroglyphes dont l'illustre natif de Figeac a su déchiffrer la signification. Quand nous aurons un moment plus long nous partirons en explorateurs dans les ruelles et impasses où se cachent les plus beaux monuments.
ROUSSEL Henri et Jocelyne
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